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Le déroulement d'une séance de psychothérapie et de psychanalyse

Le déroulement d’une séance de psychothérapie ou de psychanalyse est un processus structuré, visant à offrir un espace sécurisé et bienveillant pour l’exploration des difficultés psychiques. La psychanalyse est une approche thérapeutique visant à aider les individus à comprendre et à surmonter leurs difficultés psychiques. Une séance à mon cabinet suit généralement une structure particulière, adaptée aux besoins et à l’histoire du patient. Je vous reçois au 36 rue Levot à Brest

"Une séance de psychothérapie en cabinet est une histoire de pelote de laine : on détricote, on retricote, on tire le fil… jusqu’à créer un ouvrage qui nous va."

Prendre contact

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Avant la première séance, le premier échange

Le processus thérapeutique commence souvent par une prise de contact, généralement par téléphone ou par e-mail. Ce premier échange avec la psychothérapeute permet de fixer un rendez-vous et d’aborder brièvement les raisons de la consultation.

La première séance : l'entretien préliminaire permet d’établir une relation de confiance​

 

La première rencontre, souvent appelée séance préliminaire, est cruciale pour établir une relation de confiance entre le patient et le thérapeute. Le premier contact permet au patient d’exprimer librement les motifs de sa consultation et au thérapeute de mieux comprendre sa situation.

Si on veut aller au cœur du sujet, on peut simplement dire que c’est une histoire de rencontre humaine. Le plus important est de se sentir en confiance ( Voir svp le paragraphe un peu plus loin sur l’alliance thérapeutique). 

Parfois, lors de cette première séance je vais identifier des questions clés :

  1. Avez-vous déjà consulté un psychologue / psychanalyste  ?
     

  2. Qu’est-ce qui vous amène à consulter aujourd’hui ?
     

  3. Comment avez-vous géré ces problèmes jusqu’à maintenant ?
     

  4. Quelles sont vos demandes par rapport à cette thérapie ?
     

Ces questions permettent de cerner les attentes du patient et d'établir un cadre thérapeutique adapté.

Le cadre thérapeutique définit les règles et les limites de la thérapie

Le cadre thérapeutique est un élément fondamental du processus. Il définit les règles et les limites de la thérapie, assurant un environnement sécurisé et propice au travail psychique. Ce cadre revient sur ce qui a été rapidement présenté lors du premier échange, à savoir la durée des séances, leur fréquence, les honoraires, les modalités d’annulation et les règles de confidentialité.

Il faut souligner l'importance de ce cadre, en précisant que la durée d'une séance est de 50 minutes.

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Le déroulement des séances suivantes

La psychanalyse se distingue par sa méthode spécifique, centrée sur l’exploration de l’inconscient. 

Mais la Psychanalyse Fondamentale, telle que je la pratique dans mon cabinet, s’affranchit des rigidités d’une psychanalyse traditionnelle et permet d’approcher une dimension moderne qui concilie une efficacité et un travail cadré dans le temps. La Psychanalyse Fondamentale est en effet une méthode de thérapie moderne autorisant des durées courtes de cure, de l’ordre de quelques semaines à quelques mois, en fonction des maux et des questionnements du patient ou de la patiente.

Les séances sont généralement structurées autour d’un échange verbal avec le patient. Le thérapeute adopte une posture active, posant des questions, reformulant les propos du patient et proposant des interprétations pour l’aider à prendre conscience de ses schémas de pensée et de comportement.

La fréquence des séances varie en fonction des besoins du patient, c’est souvent une fois par semaine ou deux fois par mois. La durée du traitement est également variable, pouvant s'étendre sur quelques mois à plusieurs années. Mais comme je le disais, la Psychanalyse Fondamentale autorise des durées vraiment courtes, de l’ordre de quelques semaines.

Le divan

La psychanalyse se déroule en plusieurs phases. Il peut y avoir une période initiale où le patient, appelé analysant, reste assis, mais il peut être invité ou choisir de lui-même de s’allonger sur le divan dès la première séance, tandis que le psychanalyste reste hors de son champ de vision. Cette disposition favorise l’association libre, permettant au patient d’exprimer ses pensées sans censure.
Au fil des séances, le transfert s’installe, le patient projetant sur le psychanalyste des sentiments liés à des figures importantes de son passé. Ce transfert est analysé pour comprendre les conflits inconscients du patient.
Les mécanismes de défense et les résistances du patient
Au cours de la thérapie, le patient peut rencontrer des résistances, manifestant des mécanismes de défense pour éviter de confronter des aspects douloureux de son psychisme. Ces résistances peuvent se traduire par des oublis, des retards, des absences ou des remises en question du processus thérapeutique.
Le thérapeute accompagne le patient dans la reconnaissance et la compréhension de ces résistances, les considérant comme des éléments essentiels du travail thérapeutique. C’est notamment la prise de conscience de ces mécanismes qui permet au patient de progresser dans sa démarche.
Cet accompagnement a besoin d’un lien de confiance…

La question de l’alliance thérapeutique

L’alliance thérapeutique, c’est un peu le “duo de confiance” entre vous et votre psy. Ce n’est pas juste se parler une fois par semaine — c’est construire un lien solide, basé sur la confiance, l’écoute et le respect. C’est comme une équipe : vous avec votre vécu, vos émotions, vos questions ; le psychothérapeute avec ses outils, son regard neutre et bienveillant.

Trois ingrédients sont essentiels :

  • Un bon feeling (le fameux “je le sens bien” dès la première séance).

  • Des objectifs clairs sur ce que vous voulez améliorer.

  • Un plan d’action sur comment y arriver ensemble.

 

Ce lien commence dès la première rencontre : sentir qu’on peut se confier sans être jugé, ça change tout. Et selon les pros, une bonne alliance rend la thérapie beaucoup plus efficace — peu importe l’approche du psy. En bref : c’est la base de tout bon travail thérapeutique.

En savoir plus sur le sujet de l’alliance thérapeutique : 

https://shs.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2013-7-page-25?lang=fr&ref=doi

 

La fin de la thérapie

 

La conclusion de la thérapie est une étape importante, marquant l’aboutissement du travail entrepris. Elle peut être décidée conjointement par le patient et le thérapeute lorsque les objectifs initiaux ont été atteints, ou lorsque le patient se sent suffisamment autonome pour poursuivre son cheminement personnel.

La fin de la thérapie est également l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés, les changements opérés et les outils acquis pour faire face aux difficultés futures.

"Tout le monde devrait faire une psychanalyse !" Revenant sur ses 30 années  de psychanalyse, la réalisatrice Agnès Jaoui évoque, dans une interview de Laura Berny dans Les Échos du 25 mars 2022, ce qui lui a permis de comprendre ce qui l’empêchait d’avancer dans la vie, lui permettant aussi de prendre un certain recul : le doute et le manque de confiance en soi sont parfois des entraves qui nécessitent l’intervention d’un psychothérapeute. Ainsi, pour l’actrice réalisatrice, cette aide est ”...en fait un exercice tout aussi sain que de faire de la gym pour entretenir sa santé”. 

Cette vision, à savoir intégrer une sorte de routine bénéfique, est un changement de perception de ce qu’apporte la psychanalyse.

Il faut aussi intégrer le fait que la relation entre le patient et le thérapeute, ainsi que l’engagement du patient lui-même sont des éléments clés pour favoriser le changement et le mieux-être.

Sandrine Tatreaux
Psychanalyste P.A.R.
36 rue Levot
29200 Brest

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